jeudi 1 novembre 2007

Lettre de plainte de Philippe Gauvin

Par Philippe Gauvin, candidat défait au poste de permanent politique

Bonjour à vous!

Je vous écris car je ressens encore une profonde frustration quant au processus d’embauche pour la permanence politique de l’AFESH. Il y a évidemment la déception de n’avoir pas été choisi, avec laquelle je saurais composer normalement. Seulement voilà : d’après les échos que j’en ai eus, la PIM a mal jugé ma candidature. En effet, il semblerait que celle-ci ait conclu de ma lettre de présentation et de mon CV que je ne connaissais rien au montage ni à la production de matériel d’informations. Pourtant, il n’était écrit nulle part que je ne connaissais pas quark express, logiciel avec lequel je me suis familiarisé en 2004-2005 en préparant une proportion importante du matériel d’information pour la campagne de grève… De plus, un second facteur aurait eu un impact considérable : être militant ou militante. Il semblerait que la PIM ait préféré sélectionner une personne parce ce qu’elle était moins militante (ce qui est faux par ailleurs). Notons qu’une telle considération frôle la discrimination politique.

Je ne sais comment vous exprimer ce que je ressens sinon par un profond sentiment d’injustice et d’impuissance. Qui sait, il s’est peut-être produit des événements similaires pour d’autres candidatures? Il y aurait eu une façon d’éviter une telle chose : un questionnaire d’embauche adéquat. Ce n’est pas que les questions posées n’étaient pas pertinentes mais elles étaient insuffisantes pour bien cerner si les candidatures correspondaient bel et bien aux exigences demandées. De plus, rien ne nous permettait d’expliciter nos expériences, en quoi elles pourraient être pertinentes dans l’accomplissement de nos tâches, comment on entrevoyait le poste, etc. Ce sont des choses qui auraient pu faire parler des CVs qui ne peuvent malheureusement pas répondre aux questions de la PIM.

Il semble être trop tard maintenant pour remédier à cette situation. Pourtant, il y aurait des moyens d’y remédier pour l’avenir. D’abord, en ne remettant plus jamais un processus d’embauche entre les mains de la PIM car ses intérêts ne sont pas les mêmes que ceux des membres ou de l’exécutif. C’est d’ailleurs pourquoi ses pouvoirs sont si restreints. Ensuite, en ayant des modèles de questionnaires d’entrevues qui pourraient servir dans le futur. C’est évident que si on n’a pas d’expérience pour mener des entrevues, on ne sache pas trop par où commencer. Enfin, tâchez de prendre des mesures pour l’avenir car placer des êtres humains dans ce type de situation (des candidatures mal évaluées, une personne embauchée qui doit composer avec des remises en question de son embauche, etc), ce n’est clairement pas l’idéal…

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