Par Sacha Desautels
Lettre à l’assembléeen tant que candidat au poste de permanent politique pour une association politique et militante
Lors de la prochaine assemblée qui traitera du rapport du comité d’embauche, je serai là pour déposer mon c.v. J’estime que dans une association basée sur la démocratie directe de l’assemblée générale, les modalités d’embauche du poste de permanence politique ne devraient pas être passé sous huis clos.
Je suis désolé de vous apprendre que j’ai mal répondu aux questions du comité d’embauche. Si le comité d’embauche me posait de nouveau la question-titre de ce texte et première question d’entrevue, je ne répondrais plus que l’AFESH est une association militante qui respecte la démocratie directe de l’assemblée. Je dirais que la démocratie directe est sabotée par un pouvoir soit-disant représentatif qui se dissimule derrière des règles de procédure statutaires ou inventées et qui cherche à faire régresser la force militante de l’association.
J’affirme avoir obtenu des témoignages de délégué-e-s de PIM qu’on a approché pour parler des candidatures qui ont été présentées en PIM et des intentions de l’exécutif quant à l’embauche du poste de la permanence politique. Ce qui veut dire que le caractère privé de mon embauche n’a pas été respecté, c’est-à-dire que le huis clos décrété par le comité d’embauche avant la PIM n’a pas été respecté par les membres du comité d’embauche en conflit interne sur la priorité à donner aux exigences du poste. Puisque je n’avais pas été informé officiellement par ce comité d’embauche biaisé à savoir si j’avais été sélectionné et s’il y avait une campagne de promotion interne camouflée sous le huis clos, j’ai fait ma petite enquête et je puis affirmer aujourd’hui qu’il se passe quelque chose de croche dans cette organisation.
J’affirme que les huis clos n’ont jamais été respectés, car les camps qui se sont formés au sein du comité d’embauche ont laissés filtrer des informations dans leurs milieux proches et qu’on a organisé la PIM pour faire passer une candidate, proche d’un membre du comité d’embauche qui a favorisé la candidate dans la sélection et qui est aussi « coordonnateur de la PIM ». Ces huis clos sont donc immoraux et anti-démocratiques, car ils servent à neutraliser la contestation face aux magouilles en maintenant dans l’ignorance la masse des étudiant-e-s de l’AFESH.
Pour vous écrire cette lettre, il me fallait donc briser le mensonge des huis clos qui ont été instaurés pour cacher le détournement des mandats d’assemblée. Il est plus que temps de faire éclater au grand jour les vérités occultées qui auront tôt-fait de réduire à néant l’influence de certain-e-s qui détruisent la démocratie à l’intérieur de l’association par simple intérêt carriériste ou par motivation politique.
Cette lettre constitue l’étape préliminaire d’une plainte formelle et je demande que la lumière soit faite sur la question en levant officiellement tous les faux huis clos et en lançant une enquête interne indépendante et démocratique nommée par l’assemblée.
Je mets aussi en garde l’exécutif contre un éventuel laisser-faire, car il deviendrait alors complice par son inaction. S’il est vrai qu’actuellement l’exécutif doit obéir à la PIM, il est aussi vrai qu’il doit obéir à l’assemblée et si la PIM se permet de respecter d’une drôle de manière les mandats d’assemblée, alors l’exécutif peut aussi remettre la décision entre les mains de l’assemblée générale souveraine pour s’assurer qu’il ne commet pas l’erreur de cautionner les décisions d’une PIM manipulée.
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