Par Sacha Desautels
Ayant obtenu quelques commentaires au sujet de ma lettre, je crois bon de clarifier certains points.
Les accusations que je porte contre l’association demandent différents degrés de preuve. Certaines accusations, les plus fondamentales et les plus politiques, seront facilement démontrées si les huis clos sont levés. Elles sont au cœur de la discrimination dont je considère avoir été victime.
D’autres accusations, concernant la culture du secret et les manœuvres de petite politique d’individu-e-s réactionnaires, demandent des volumes de preuve impossible à atteindre principalement parce qu’il s’agit de témoignages de membres de l’association qui préfèrent garder leurs identités secrètes et aussi parce que ces manœuvres impliquent un jeu d’influence sur lequel l’application d’une enquête méthodologique relève d’une science inexacte dû à son caractère humain (les sciences humaines). Je ne crois pas que l’association puisse se permettre d’engager une batterie d’expert en psycho-sociologie de la communication et en relation organisationnelle, en plus d’obliger ses membres à témoigner devant un comité. Ces autres accusations reposent non pas sur des preuves, mais des indices qui viennent appuyer les premières accusations prouvées d’ordre éthico-politique.
Les accusations portées spécifiquement contre la PIM et ses déléguées ne sont pas dirigées contre l’intelligence de celles et ceux-ci, mais contre leur orientation morale et politique. C’est en regard de cette orientation que je parle de manipulation et d’organisation (y compris le manque d’organisation). L’expérience que j’ai de ce genre d’organisation, m’a appris plusieurs choses sur les techniques d’organisation interne et sur la logique des intérêts convergents qui sont à l’œuvre dans ces organisations. Nul besoin d’une organisation informelle centralisée (bien que cela aide) pour organiser ou manipuler un groupe. Cependant, comme la science humaine est toujours considérée comme inexacte selon la définition empirique de la preuve scientifique pure, les preuves que je peux amasser, quand bien même elle resteraient sous le couvert de l’anonymat, ne sont actuellement considérées que comme des indices.
Quiconque voudrait en discuter avec moi n’a qu’à me contacter. Il me fera plaisir d’informer le maximum de membre de l’association. Je puis aussi vous informer que j’en suis à la rédaction d’un rapport d’enquête sur la situation qui sera présenté en assemblée et qui aura le temps de circuler d’ici là.
Les accusations qui pourraient être portées contre moi dû à ma proximité personnelle envers l’actuelle secrétaire permanente ou envers d’autres candidatures refusées sont justifiées et j’assume, contrairement à d’autres hypocrites, ma subjectivité. Je crois d’ailleurs que c’est en prenant conscience de sa subjectivité que l’on peut prendre le recul nécessaire pour atteindre un minimum d’objectivité. Cependant, porter ces accusations ne servent qu’à refuser le débat politique dans l’association et le maintient du huis clos sert aussi à empêcher que le débat se dépersonnalise. Ce qui est encore une autre bassesse de la petite politique réactionnaire. Enfin, je ne prétends pas occulter les intérêts personnels et l’éthique des moyens, je le répète, mais je condamne toute tentative de n’en faire qu’un débat personnel.
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