Par David Clos-Sasseville, membre du Comité de sélection
Après lecture du « rapport d’enquête » rédigé par David Simard et Sacha Desautels, il me semble nécessaire de donner ma perspective des choses, étant donné le nombre impressionnant de fois où mon nom est cité. Mais avant tout, il me semble nécessaire de souligner, que le document qui fut envoyé relève plus de la plainte que du rapport d’enquête. En effet, normalement un rapport d’enquête est effectué par un tiers parti qui n’est pas mis en cause dans le dossier et les personnes responsables de l’enquête interrogent tous les protagonistes, pas seulement ceux qui leurs sont proches, ce qui n’est pas le cas ici. Malgré tout, je prend acte de ce qui a été écrit et me permet d’y répondre.
Sur la composition du comité et ma présence dans celui-ci
Tout d’abord, remettons un peu d’ordre sur ce qui est dit sur mes implications à l’AFESH. J’ai été interne pendant un an et demi c’est-à-dire le temps de deux mandats, contrairement à ce qui a été affirmé. J’ai été élu en assemblée générale pour la première fois à l’hiver 2006, sur le même exécutif que Geneviève Gariépy, Estelle Grandbois-Bernard, Alexandre Leduc et Fanny Theurillat-Cloutier. Le second mandat débute en avril 2006 pour se terminer en avril 2007. Sur le second exécutif, se trouvait Annie-Claude Dalcourt, Geneviève Gariépy, Étienne Guérette, Alexandre Leduc, Philippe Marchand, Christian Pépin, Anne Thibault-Bellerose, Raphaël Turbide et Myriam Villeneuve. Pendant mon premier mandat, la problématique des assurances est survenue, les autres membres de l’exécutif étant débordéEs, ils et elles ont décidéEs de me mettre sur le dossier. Grâce à une bonne coopération des déléguéEs de la Plénière Inter-Modulaire (PIM), nous avons pu rétablir la situation et éliminer les vices de procédures de la première AG dans la seconde. C’est aussi pour cette raison qu’en octobre 2006 j’ai été délégué par l’exécutif d’alors sur le comité des assurances.
Ayant décidé de ne pas me représenter sur l’exécutif pour un troisième mandat pour l’année 2007-2008, j’ai réduit mon implication en me présentant sur le Conseil Académique de la Faculté des sciences humaines (CAF). Toutefois, n’ayant pas d’interne durant l’été, l’exécutif de l’AFESH a pensé créer un poste de coordonnateur de la PIM. Au départ ce poste visait strictement à aider l’exécutif à organiser les PIM lorsqu’ils et elles seraient débordéEs pendant la grève. En septembre, Rémi Daigle fut élu au poste d’interne, j’ai donc demandé s’il était toujours pertinent de créer ce poste, l’exécutif l’a tout de même proposé à la PIM, dans le but de soutenir l’interne pendant la préparation et la grève. C’est sous la suggestion de l’exécutif que je fus élu sur ce poste. Il est à mentionner que le coordonnateur de PIM n’a pas de vote, pas de siège, pas de droit de proposition, il s’agit donc strictement d’une aide sans pouvoir effectif.
Pour ce qui est du fait que je sois délégué à la PIM pour les étudiantEs d’histoire Cycle supérieur, c’est en Assemblée Générale de l’Association Étudiante des Cycles Supérieurs en Histoire (AECSH) de septembre que j’ai été élu. Ayant participer à une refonte de la Charte de l’AECSH afin que l’AG y soi souveraine et de changer le conseil d’administration en conseil exécutif en réduisant ainsi ses pouvoirs au profits des membres. Les anciens et anciennes exécutantEs de l’AECSH démissionnant à l’automne 2007 il fallait une relève et devant le peu de personnes à se présenter j’ai décidé de participer et ainsi d’aider à mettre en place les nouvelles dispositions de la charte que j’avais aidé à écrire.
Finalement, le comité d’embauche faisant l’objet de la plainte. La création du comité d’embauche eut lieu lors d’une PIM en septembre. Lors de la proposition quant à la formation du comité, seul Julie Larivière, de la PIM, s’est proposée suivie de Rémi Daigle que la PIM a nommé sur recommandation de l’exécutif. Alexandre Leduc m’a demandé si je voulais en faire parti, ce que j’ai d’abord refusé. Par la suite Alexandre Leduc, devant le manque de volontaire, a tout de même proposé mon nom, ce que la PIM a accepté sous condition de mon élection à l’AECSH. Je n’avais donc pas prévu de me présenter sur ce comité. Je n’ai donc pas, comme le sous-entendent les plaignants, accumulé sciemment les postes de pouvoirs pour des fins diaboliques.
La grille d’entrevue
C’est au fur et à mesure du déroulement des entrevues que nous avons constaté les lacunes de la grille d’évaluation des entrevues. C’est-à-dire qu’il manquait effectivement des questions sur l’expérience de travail en milieu militant et dans les instances étudiantes. Toutefois, le comité (composé de moi-même, Julie Larivière et Rémi Daigle) considérait que ces questions trouvaient leurs réponses en bonne partie grâce aux curriculum vitae. Soyons clairs, toutes les candidatures retenues en entrevue avaient bien conscience de la teneur du poste et ont énuméré leurs implications militantes. Les trois candidatures retenues avaient toutes une longue liste d’implications dont une bonne partie à l’ASSÉ.
La grille d’évaluation a été élaborée le vendredi 12 octobre, les entrevues ayant lieu le lundi suivant (15 octobre). Nous avons repris la grille utilisée lors des embauches de l’AFESH cet été; elle avait été réalisée par le comité d’alors dont faisait partie Annie-Claude Dalcourt. Les membres du comité ont donc décidé, d’un commun accord, de changer les questions. Sur l’élaboration des questions, une majorité de celles-ci proviennent de Rémi Daigle qui insistait sur le caractère catastrophique de ces dernières afin de bien voir les réactions des candidatEs. La grille se terminait par une dictée proposée par Rémi Daigle. Ce dernier, faisant appel à son expérience d’entrevue d’embauche au Cégep François-Xavier-Garneau, affirmait qu’il était nécessaire de contrôler la qualité du français des candidatures par une dictée. Quant aux questions portant sur les relations interpersonnelles, il nous apparaissait important, au moment de l’élaboration de la grille, qu’une personne ayant à travailler avec les membres au jour le jour, que ce soit pour répondre à des questions ou encore gérer les adhésions à l’AFESH ou à son régime d’assurance, démontre de bonnes capacités à interagir avec les gens. Le commentaire sur la question portant sur l’autonomie - « Durant l’été, il vous est impossible de contacter les membres de l’exécutif, votre équipement informatique tombe en panne et vos documents, essentiels à votre travail, s’y trouvent. Que faire? » - est lui aussi plus ou moins fondé. Il est vrai que toutes les candidatures ont répondues qu’elles agiraient de leurs propres chefs, toutefois les réponses étaient variables dans l’ingéniosité et dans les moyens envisagés. À ce point les candidatEs pouvaient expliquer leur moyens d’opérer et comment ils ou elles prévoyaient ce genre d’accident.
Une fois terminée la grille fut laissé dans un dossier de l’ordinateur de l’AFESH pendant toute la fin de semaine, accessible seulement aux membres de l’exécutif et à la permanence, il n’y pas eu de huis clos à ce moment du processus contrairement à ce qui est affirmé. Laisser sous-entendre, sans preuves, que la grille à été remise à certaines candidatures relève de l’artifice rhétorique visant à discréditer le processus et les membres du comité.
Comité et conflit
Il est fait mention, dans la plainte, d’un conflit à l’intérieur du comité. Par contre le conflit n’est pas du tout remis en contexte. Les plaignants utilisent d’ailleurs des courriels privés, envoyés à Rémi Daigle et Julie Larivière, comme s’il s’agissait de textes à caractère public, ce qui est faux, surtout sans préciser le contexte d’écriture. De plus, sans le mentionner, les plaignants laissent sous-entendre que ces conflits auraient été ramenés à la PIM, ce qui est également faux. Il y a effectivement eu conflit entre moi et Rémi Daigle au sein du comité, ce conflit était surtout basé sur le fait que Rémi Daigle revendiquait un droit de vote de l’exécutif, tout au long des conversation le jour des entrevues mais aussi dans ses courriels. Hors, l’exécutif n’a aucun droit de vote en PIM, surtout si le mandat est remis par l’Assemblée Générale à la PIM. Pour remettre à la PIM les résultats des entrevues, nous avons décidéEs à majorité de mettre un Huis Clos sur le déroulement de la journée, et ce jusqu’au jour de la PIM, le mercredi suivant (à partir de ce moment le huis clos serait tombé).
Le lundi soir, Rémi Daigle a envoyé un courriel aux membres du comité, nous demandant de revenir sur notre décision. Malheureusement, ce courriel m’a irrité et ma réponse qui, je le rappel, était destinée seulement aux membres du comité, a pris un ton d’irritation. Le seul fait de vouloir remettre en question une décision, qui avait fait l’objet de débats (suivi d’un vote), peut être plutôt fâchant, surtout lorsque cela est fait par courriels. Dans le courriel de Rémi Daigle, cité par les plaignants, on parle de sa vision de ce qui distinguait la candidature de David Simard de celle de Marie-Ève Quirion, hors cette vision avait déjà été discutée lors de cette journée et sur les points Implication militante et dans des groupes étudiants, l’aspect communication et le travail de terrain, accordé seulement à David Simard par Rémi Daigle, Julie Larivière avait fait clairement remarqué à Rémi qu’elle pouvait très bien voir ces même critères dans le curriculum vitae de Marie-Ève Quirion.
Dans la section, consacrée au comité, les plaignants font référence à la question suivante : « Le représentant du Comité pour la désaffiliation de l’AFESH à l’ASSÉ vous rencontre afin de savoir qu’elle est la meilleure marche à suivre pour assurer une désaffiliation prompte et efficace. Comment abordez-vous la question? ». Selon eux, Marie-Ève aurait affirmé qu’il s’agissait d’une question déterminante dans l’embauche, ils vont jusqu’à avancer que la note donné à David Simard, par moi aurait été de 2/5. Tout d’abord, cette question n’a pas été plus déterminante qu’une autre. Ce qu’il faut savoir, c’est que pour la notation finale, les membres du comité devaient être tous et toutes d’accord. Par exemple, s’il y avait un écart entre ma note et celle donnée par Rémi Daigle, Julie Larivière tranchait, de cette façon les notes étaient le résultat du comité et non d’une seule et unique personne. Pour cette question en particulier, en dépit de ce qu’affirme les plaignants -et ce sans sources d’ailleurs-, j’ai donné à David Simard 3,5/5 ce qui est loin du 2/5 indiqué dans la plainte. Ce qui donne pour la section un totale de 4/5 pour David Simard, ce qui représente la meilleure note généralement attribuée par le comité, ce qui a été mentionné lors de la PIM d’embauche au bénéfice de Dave Simard.
On constate donc que les propos tenu dans les courriels personnels cités par les plaignants n’ont jamais servis à alimenter les débats en PIM. De plus, le fait que j’aurais « calé » David Simard sur la question mentionnée est une pure invention, peut-être dû à un manque d’information.
Ce qui a été mentionné dans le comité
À la toute fin des entrevues, j’ai effectivement soulevé des questions quant à l’embauche de David Simard. La manière dont elles sont décrites dans la plainte n’est pas tout à fait exacte. Toutefois, il s’agit d’interrogations soulevées seulement devant les membres du comité, qui n’ont pas de vote en PIM. Considérant qu’il s’agissait d’allégations, j’ai crû bon de ne pas mentionner le tout en PIM. Donc rien de tout cela n’a été formulé à l’instance qui devait prendre la décision. Au contraire je me suis contenté de répondre aux questions, seulement à partir de l’entrevue et du curriculum vitae distribué aux membres de le PIM pour l’occasion. Ces informations n’ont jamais servies pour la prise de décision.
Lors de la PIM, un délégué a soulevé la question des problèmes antérieurs de David Simard dans le mouvement étudiant, ce dernier en ayant fait lui-même mention dans sont curriculum vitae. À cette mention, qui était d’ailleurs amenée de manière positive pour David Simard, j’ai affirmé qu’il avait été honnête et en avait fait mention dans son entrevue, j’ai d’ailleurs ajouté que dans son affirmation de vouloir s’améliorer il m’avait parut sincère. Jamais, à aucun moment de la PIM je n’ai attaqué ou fait de diffamation à l’encontre de David Simard, au contraire, mes commentaires à son égard étaient positifs. David Simard a d’ailleurs bénéficier d’un support considérable de la part de Rémi Daigle qui a vanté sa candidature au point qu’une déléguée en a fait la remarque, ce à quoi Rémi a répondu honnêtement que pour lui, David Simard était le meilleurs candidat. Mais où se cache donc la discrimination dont aurait été victime David Simard pendant la PIM?
Embauche précédente
Les plaignants font mention, dans leur texte, de l’embauche de Nicola comme webmestre en automne 2006. Le travail effectué par Félix-Antoine Pagé et David Simard à l’été 2007 est effectivement plus beau que celui de Nicola. Un webmestre et un infographiste réuni, ont réussi à faire mieux qu’un webmestre seul. Les plaignants affirment qu’il y aurait eu favoritisme dans l’embauche. Sur le comité d’embauche de l’époque, il y avait moi-même, Marianne DiCroce et Myriam Villeneuve. Au moment de prendre la décision de l’embauche, j’ai demandé à me retirer de la décision, précisément parce que je connaissais Nicola. C’est donc Marianne DiCroce et Myriam Villeneuve qui se sont occupées de la décision finale : ni l’une ni l’autre ne connaissant Nicola -je vous invite d’ailleurs à leur poser la question. Ensuite, pour le suivi du travail, j’ai demandé à ne pas être responsable de l’employé puisqu’il s’agissait d’un ami, l’exécutif m’a tout de même mandaté puisque j’habitais plus proche de chez Nicola, ce qui permettait une supervision plus rapide. Au bout d’un certain moment, j’ai demandé à ce qu’une autre personne prenne en charge Nicola puisque le fait qu’il s’agisse de mon ami pouvait jouer, selon moi, dans ma supervision. La tâche a donc été confiée à Christian Pépin qui devait assurer le suivi et la fin du travail de Nicola. Je vous invite d’ailleurs à confirmer avec les anciennes et anciens exécutantEs.
Dernières rectifications
Finalement, je me permets de revenir sur certains points de la plainte qui demandent, à mon avis, rectification. Tout d’abord, la PIM. Les déléguéEs sont éluEs en assemblée générale de modules et peuvent être, tout comme les exécutantEs de l’AFESH, destituéEs par leurs assemblées générales en tout temps. Ensuite, comme le souligne les plaignants, la PIM ne prend jamais de positions sur des principes ou autres, ceci revient à l’Assemblée Générale de l’AFESH. On aurait pu comprendre qu’il était impératif de consulter les assemblées générales si la PIM avait à prendre des positions sur des revendications ou des principes. La PIM sert généralement de courroie de transmission entre l’exécutif et les membres entre les Assemblées Générales de l’AFESH, elle prend aussi des décision concernant des détails sur le fonctionnement de l’AFESH, toutes ses décisions peuvent être renversées en Assemblée Générale de l’AFESH. Toutefois, si nous voulions que la PIM consulte ses membres avant chaque réunion il faudrait régler le problème des convocations. En effet, l’exécutif convoque, plus souvent qu’autrement, la PIM dans un délai de 7 jours et les documents sont souvent disponibles le soir même et pas avant. Comment consulter dans ces conditions? Comment tenir 18 assemblées générales modulaires en si peu de temps? Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions en PIM, les déléguéEs font comme les membres de l’exécutif de l’AFESH en congrès de l’ASSÉ, ils et elles s’appuient sur les positions adoptées dans leurs assemblées générales de modules respectives et celles adoptées en Assemblée Générale de l’AFESH. D’ailleurs, en ce qui concerne la position politique des déléguées, il ne s’agit pas d’un argument ou d’une preuve que d’affirmer que « la PIM est connue pour être plus modéré ». Cela ressemble plus à un ragot de village « tous le monde sait que… » sans valeur rationnelle. Où sont donc les preuves et les arguments?
Tout au long de la plainte, il est suggéré que toutes les candidatures présentées à la PIM ne sont pas « militantes ». Pourtant, les trois candidatures retenues ont, sur leurs curriculum vitae, bel et bien souligné leurs expériences militantes, aucune qui ne soit plus ou moins radicale que l’autre. Chacune de ces candidatures est bien connue d’au moins une partie de la population militante, suffit de se renseigner autour de soi.
Enfin, les plaignants laissent sous-entendre l’existence d’un « réseau » des cycles supérieurs. Ce sous-entendu démontre une méconnaissance de la réalité des études aux cycles supérieurs, puisqu’une des raisons majeures de décrochage à ce niveau provient du problème de solitude. En effet, les étudiantEs aux cycles supérieurs sont, plus souvent qu’autrement, amenées à travailler sur leurs thèses ou mémoires à l’extérieur de l’université, le plus souvent à la maison, et même quelque fois à l’extérieur de la région. Une personnes aux cycles supérieures passe donc beaucoup moins de temps à l’UQAM et a donc moins l’occasion d’y créer un « réseau ». Ce raccourci est d’ailleurs utilisé pour faire de Marianne DiCroce, qui animait la PIM, une amie de Marie-Ève Quirion, ce qui est faux. Ces deux personnes se sont connues par la suite, après qu’on leur ait affirmé, dans la plainte, qu’elles étaient supposément amies. D’ailleurs, les plaignants, absents lors de la PIM, affirme que Marianne DiCroce, en tant qu’animatrice, aurait empêché l’exécutif de parler. Ce point est d’ailleurs démenti par les commentaires de Rémi Daigle ajoutés à la première version de la plainte. Pourquoi ces commentaires n’ont-ils pas été pris en compte? Rémi Daigle y souligne même qu’elle n’aurait pas agit illégalement, mais qu’elle aurait été stricte. Imaginez un peu, que l’animation n’ait pas été stricte selon les règles de la charte, peut-on se plaindre que l’animation suivait les règles lorsqu’on se plaint du processus? Les plaignants terminent en disant que la plénière de 15 minutes ne fut pas suffisante pour faire un choix. Il s’agit encore d’une erreur, puisque après cette plénière, un Huis Clos fut demandé -Huis Clos qui ne vient pas de moi d’ailleurs. Pendant ce Huis Clos donc, où n’étaient présentEs que les déléguéEs, les membres du comité d’embauche dont Rémi Daigle, et l’animation, la plénière fut reconduite et les débats et discussions purent reprendre. Donc en tout et partout les débats, contrairement à ce qui a été affirmé, auront durée plus que les 15 minutes suggérées.
Conclusion
En sommes, les plaignants affirment qu’ils furent victimes de discriminations et s’appuient sur des informations qui, à mon sens, sont incomplètes, sorties de leurs contextes ou tout simplement fausses. De plus, ils utilisent des courriels personnels envoyés à deux personnes seulement, et sous-entendent une large diffusion de ceux-ci pour appuyer leur plainte. Ils ne présentent que leur propre point de vue et celui de leurs proches ayant participé à la rédaction du texte. Vous avez maintenant, entre vos mains, ma perspective de ce qui s’est passé, et j’espère qu’elle servira à remettre les choses en contexte. Finalement, lorsqu’on se dit victime de diffamation, est-il nécessaire de répondre par la diffamation et ce, sur des listes courriels de plusieurs centaines de personnes?
Sur la composition du comité et ma présence dans celui-ci
Tout d’abord, remettons un peu d’ordre sur ce qui est dit sur mes implications à l’AFESH. J’ai été interne pendant un an et demi c’est-à-dire le temps de deux mandats, contrairement à ce qui a été affirmé. J’ai été élu en assemblée générale pour la première fois à l’hiver 2006, sur le même exécutif que Geneviève Gariépy, Estelle Grandbois-Bernard, Alexandre Leduc et Fanny Theurillat-Cloutier. Le second mandat débute en avril 2006 pour se terminer en avril 2007. Sur le second exécutif, se trouvait Annie-Claude Dalcourt, Geneviève Gariépy, Étienne Guérette, Alexandre Leduc, Philippe Marchand, Christian Pépin, Anne Thibault-Bellerose, Raphaël Turbide et Myriam Villeneuve. Pendant mon premier mandat, la problématique des assurances est survenue, les autres membres de l’exécutif étant débordéEs, ils et elles ont décidéEs de me mettre sur le dossier. Grâce à une bonne coopération des déléguéEs de la Plénière Inter-Modulaire (PIM), nous avons pu rétablir la situation et éliminer les vices de procédures de la première AG dans la seconde. C’est aussi pour cette raison qu’en octobre 2006 j’ai été délégué par l’exécutif d’alors sur le comité des assurances.
Ayant décidé de ne pas me représenter sur l’exécutif pour un troisième mandat pour l’année 2007-2008, j’ai réduit mon implication en me présentant sur le Conseil Académique de la Faculté des sciences humaines (CAF). Toutefois, n’ayant pas d’interne durant l’été, l’exécutif de l’AFESH a pensé créer un poste de coordonnateur de la PIM. Au départ ce poste visait strictement à aider l’exécutif à organiser les PIM lorsqu’ils et elles seraient débordéEs pendant la grève. En septembre, Rémi Daigle fut élu au poste d’interne, j’ai donc demandé s’il était toujours pertinent de créer ce poste, l’exécutif l’a tout de même proposé à la PIM, dans le but de soutenir l’interne pendant la préparation et la grève. C’est sous la suggestion de l’exécutif que je fus élu sur ce poste. Il est à mentionner que le coordonnateur de PIM n’a pas de vote, pas de siège, pas de droit de proposition, il s’agit donc strictement d’une aide sans pouvoir effectif.
Pour ce qui est du fait que je sois délégué à la PIM pour les étudiantEs d’histoire Cycle supérieur, c’est en Assemblée Générale de l’Association Étudiante des Cycles Supérieurs en Histoire (AECSH) de septembre que j’ai été élu. Ayant participer à une refonte de la Charte de l’AECSH afin que l’AG y soi souveraine et de changer le conseil d’administration en conseil exécutif en réduisant ainsi ses pouvoirs au profits des membres. Les anciens et anciennes exécutantEs de l’AECSH démissionnant à l’automne 2007 il fallait une relève et devant le peu de personnes à se présenter j’ai décidé de participer et ainsi d’aider à mettre en place les nouvelles dispositions de la charte que j’avais aidé à écrire.
Finalement, le comité d’embauche faisant l’objet de la plainte. La création du comité d’embauche eut lieu lors d’une PIM en septembre. Lors de la proposition quant à la formation du comité, seul Julie Larivière, de la PIM, s’est proposée suivie de Rémi Daigle que la PIM a nommé sur recommandation de l’exécutif. Alexandre Leduc m’a demandé si je voulais en faire parti, ce que j’ai d’abord refusé. Par la suite Alexandre Leduc, devant le manque de volontaire, a tout de même proposé mon nom, ce que la PIM a accepté sous condition de mon élection à l’AECSH. Je n’avais donc pas prévu de me présenter sur ce comité. Je n’ai donc pas, comme le sous-entendent les plaignants, accumulé sciemment les postes de pouvoirs pour des fins diaboliques.
La grille d’entrevue
C’est au fur et à mesure du déroulement des entrevues que nous avons constaté les lacunes de la grille d’évaluation des entrevues. C’est-à-dire qu’il manquait effectivement des questions sur l’expérience de travail en milieu militant et dans les instances étudiantes. Toutefois, le comité (composé de moi-même, Julie Larivière et Rémi Daigle) considérait que ces questions trouvaient leurs réponses en bonne partie grâce aux curriculum vitae. Soyons clairs, toutes les candidatures retenues en entrevue avaient bien conscience de la teneur du poste et ont énuméré leurs implications militantes. Les trois candidatures retenues avaient toutes une longue liste d’implications dont une bonne partie à l’ASSÉ.
La grille d’évaluation a été élaborée le vendredi 12 octobre, les entrevues ayant lieu le lundi suivant (15 octobre). Nous avons repris la grille utilisée lors des embauches de l’AFESH cet été; elle avait été réalisée par le comité d’alors dont faisait partie Annie-Claude Dalcourt. Les membres du comité ont donc décidé, d’un commun accord, de changer les questions. Sur l’élaboration des questions, une majorité de celles-ci proviennent de Rémi Daigle qui insistait sur le caractère catastrophique de ces dernières afin de bien voir les réactions des candidatEs. La grille se terminait par une dictée proposée par Rémi Daigle. Ce dernier, faisant appel à son expérience d’entrevue d’embauche au Cégep François-Xavier-Garneau, affirmait qu’il était nécessaire de contrôler la qualité du français des candidatures par une dictée. Quant aux questions portant sur les relations interpersonnelles, il nous apparaissait important, au moment de l’élaboration de la grille, qu’une personne ayant à travailler avec les membres au jour le jour, que ce soit pour répondre à des questions ou encore gérer les adhésions à l’AFESH ou à son régime d’assurance, démontre de bonnes capacités à interagir avec les gens. Le commentaire sur la question portant sur l’autonomie - « Durant l’été, il vous est impossible de contacter les membres de l’exécutif, votre équipement informatique tombe en panne et vos documents, essentiels à votre travail, s’y trouvent. Que faire? » - est lui aussi plus ou moins fondé. Il est vrai que toutes les candidatures ont répondues qu’elles agiraient de leurs propres chefs, toutefois les réponses étaient variables dans l’ingéniosité et dans les moyens envisagés. À ce point les candidatEs pouvaient expliquer leur moyens d’opérer et comment ils ou elles prévoyaient ce genre d’accident.
Une fois terminée la grille fut laissé dans un dossier de l’ordinateur de l’AFESH pendant toute la fin de semaine, accessible seulement aux membres de l’exécutif et à la permanence, il n’y pas eu de huis clos à ce moment du processus contrairement à ce qui est affirmé. Laisser sous-entendre, sans preuves, que la grille à été remise à certaines candidatures relève de l’artifice rhétorique visant à discréditer le processus et les membres du comité.
Comité et conflit
Il est fait mention, dans la plainte, d’un conflit à l’intérieur du comité. Par contre le conflit n’est pas du tout remis en contexte. Les plaignants utilisent d’ailleurs des courriels privés, envoyés à Rémi Daigle et Julie Larivière, comme s’il s’agissait de textes à caractère public, ce qui est faux, surtout sans préciser le contexte d’écriture. De plus, sans le mentionner, les plaignants laissent sous-entendre que ces conflits auraient été ramenés à la PIM, ce qui est également faux. Il y a effectivement eu conflit entre moi et Rémi Daigle au sein du comité, ce conflit était surtout basé sur le fait que Rémi Daigle revendiquait un droit de vote de l’exécutif, tout au long des conversation le jour des entrevues mais aussi dans ses courriels. Hors, l’exécutif n’a aucun droit de vote en PIM, surtout si le mandat est remis par l’Assemblée Générale à la PIM. Pour remettre à la PIM les résultats des entrevues, nous avons décidéEs à majorité de mettre un Huis Clos sur le déroulement de la journée, et ce jusqu’au jour de la PIM, le mercredi suivant (à partir de ce moment le huis clos serait tombé).
Le lundi soir, Rémi Daigle a envoyé un courriel aux membres du comité, nous demandant de revenir sur notre décision. Malheureusement, ce courriel m’a irrité et ma réponse qui, je le rappel, était destinée seulement aux membres du comité, a pris un ton d’irritation. Le seul fait de vouloir remettre en question une décision, qui avait fait l’objet de débats (suivi d’un vote), peut être plutôt fâchant, surtout lorsque cela est fait par courriels. Dans le courriel de Rémi Daigle, cité par les plaignants, on parle de sa vision de ce qui distinguait la candidature de David Simard de celle de Marie-Ève Quirion, hors cette vision avait déjà été discutée lors de cette journée et sur les points Implication militante et dans des groupes étudiants, l’aspect communication et le travail de terrain, accordé seulement à David Simard par Rémi Daigle, Julie Larivière avait fait clairement remarqué à Rémi qu’elle pouvait très bien voir ces même critères dans le curriculum vitae de Marie-Ève Quirion.
Dans la section, consacrée au comité, les plaignants font référence à la question suivante : « Le représentant du Comité pour la désaffiliation de l’AFESH à l’ASSÉ vous rencontre afin de savoir qu’elle est la meilleure marche à suivre pour assurer une désaffiliation prompte et efficace. Comment abordez-vous la question? ». Selon eux, Marie-Ève aurait affirmé qu’il s’agissait d’une question déterminante dans l’embauche, ils vont jusqu’à avancer que la note donné à David Simard, par moi aurait été de 2/5. Tout d’abord, cette question n’a pas été plus déterminante qu’une autre. Ce qu’il faut savoir, c’est que pour la notation finale, les membres du comité devaient être tous et toutes d’accord. Par exemple, s’il y avait un écart entre ma note et celle donnée par Rémi Daigle, Julie Larivière tranchait, de cette façon les notes étaient le résultat du comité et non d’une seule et unique personne. Pour cette question en particulier, en dépit de ce qu’affirme les plaignants -et ce sans sources d’ailleurs-, j’ai donné à David Simard 3,5/5 ce qui est loin du 2/5 indiqué dans la plainte. Ce qui donne pour la section un totale de 4/5 pour David Simard, ce qui représente la meilleure note généralement attribuée par le comité, ce qui a été mentionné lors de la PIM d’embauche au bénéfice de Dave Simard.
On constate donc que les propos tenu dans les courriels personnels cités par les plaignants n’ont jamais servis à alimenter les débats en PIM. De plus, le fait que j’aurais « calé » David Simard sur la question mentionnée est une pure invention, peut-être dû à un manque d’information.
Ce qui a été mentionné dans le comité
À la toute fin des entrevues, j’ai effectivement soulevé des questions quant à l’embauche de David Simard. La manière dont elles sont décrites dans la plainte n’est pas tout à fait exacte. Toutefois, il s’agit d’interrogations soulevées seulement devant les membres du comité, qui n’ont pas de vote en PIM. Considérant qu’il s’agissait d’allégations, j’ai crû bon de ne pas mentionner le tout en PIM. Donc rien de tout cela n’a été formulé à l’instance qui devait prendre la décision. Au contraire je me suis contenté de répondre aux questions, seulement à partir de l’entrevue et du curriculum vitae distribué aux membres de le PIM pour l’occasion. Ces informations n’ont jamais servies pour la prise de décision.
Lors de la PIM, un délégué a soulevé la question des problèmes antérieurs de David Simard dans le mouvement étudiant, ce dernier en ayant fait lui-même mention dans sont curriculum vitae. À cette mention, qui était d’ailleurs amenée de manière positive pour David Simard, j’ai affirmé qu’il avait été honnête et en avait fait mention dans son entrevue, j’ai d’ailleurs ajouté que dans son affirmation de vouloir s’améliorer il m’avait parut sincère. Jamais, à aucun moment de la PIM je n’ai attaqué ou fait de diffamation à l’encontre de David Simard, au contraire, mes commentaires à son égard étaient positifs. David Simard a d’ailleurs bénéficier d’un support considérable de la part de Rémi Daigle qui a vanté sa candidature au point qu’une déléguée en a fait la remarque, ce à quoi Rémi a répondu honnêtement que pour lui, David Simard était le meilleurs candidat. Mais où se cache donc la discrimination dont aurait été victime David Simard pendant la PIM?
Embauche précédente
Les plaignants font mention, dans leur texte, de l’embauche de Nicola comme webmestre en automne 2006. Le travail effectué par Félix-Antoine Pagé et David Simard à l’été 2007 est effectivement plus beau que celui de Nicola. Un webmestre et un infographiste réuni, ont réussi à faire mieux qu’un webmestre seul. Les plaignants affirment qu’il y aurait eu favoritisme dans l’embauche. Sur le comité d’embauche de l’époque, il y avait moi-même, Marianne DiCroce et Myriam Villeneuve. Au moment de prendre la décision de l’embauche, j’ai demandé à me retirer de la décision, précisément parce que je connaissais Nicola. C’est donc Marianne DiCroce et Myriam Villeneuve qui se sont occupées de la décision finale : ni l’une ni l’autre ne connaissant Nicola -je vous invite d’ailleurs à leur poser la question. Ensuite, pour le suivi du travail, j’ai demandé à ne pas être responsable de l’employé puisqu’il s’agissait d’un ami, l’exécutif m’a tout de même mandaté puisque j’habitais plus proche de chez Nicola, ce qui permettait une supervision plus rapide. Au bout d’un certain moment, j’ai demandé à ce qu’une autre personne prenne en charge Nicola puisque le fait qu’il s’agisse de mon ami pouvait jouer, selon moi, dans ma supervision. La tâche a donc été confiée à Christian Pépin qui devait assurer le suivi et la fin du travail de Nicola. Je vous invite d’ailleurs à confirmer avec les anciennes et anciens exécutantEs.
Dernières rectifications
Finalement, je me permets de revenir sur certains points de la plainte qui demandent, à mon avis, rectification. Tout d’abord, la PIM. Les déléguéEs sont éluEs en assemblée générale de modules et peuvent être, tout comme les exécutantEs de l’AFESH, destituéEs par leurs assemblées générales en tout temps. Ensuite, comme le souligne les plaignants, la PIM ne prend jamais de positions sur des principes ou autres, ceci revient à l’Assemblée Générale de l’AFESH. On aurait pu comprendre qu’il était impératif de consulter les assemblées générales si la PIM avait à prendre des positions sur des revendications ou des principes. La PIM sert généralement de courroie de transmission entre l’exécutif et les membres entre les Assemblées Générales de l’AFESH, elle prend aussi des décision concernant des détails sur le fonctionnement de l’AFESH, toutes ses décisions peuvent être renversées en Assemblée Générale de l’AFESH. Toutefois, si nous voulions que la PIM consulte ses membres avant chaque réunion il faudrait régler le problème des convocations. En effet, l’exécutif convoque, plus souvent qu’autrement, la PIM dans un délai de 7 jours et les documents sont souvent disponibles le soir même et pas avant. Comment consulter dans ces conditions? Comment tenir 18 assemblées générales modulaires en si peu de temps? Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions en PIM, les déléguéEs font comme les membres de l’exécutif de l’AFESH en congrès de l’ASSÉ, ils et elles s’appuient sur les positions adoptées dans leurs assemblées générales de modules respectives et celles adoptées en Assemblée Générale de l’AFESH. D’ailleurs, en ce qui concerne la position politique des déléguées, il ne s’agit pas d’un argument ou d’une preuve que d’affirmer que « la PIM est connue pour être plus modéré ». Cela ressemble plus à un ragot de village « tous le monde sait que… » sans valeur rationnelle. Où sont donc les preuves et les arguments?
Tout au long de la plainte, il est suggéré que toutes les candidatures présentées à la PIM ne sont pas « militantes ». Pourtant, les trois candidatures retenues ont, sur leurs curriculum vitae, bel et bien souligné leurs expériences militantes, aucune qui ne soit plus ou moins radicale que l’autre. Chacune de ces candidatures est bien connue d’au moins une partie de la population militante, suffit de se renseigner autour de soi.
Enfin, les plaignants laissent sous-entendre l’existence d’un « réseau » des cycles supérieurs. Ce sous-entendu démontre une méconnaissance de la réalité des études aux cycles supérieurs, puisqu’une des raisons majeures de décrochage à ce niveau provient du problème de solitude. En effet, les étudiantEs aux cycles supérieurs sont, plus souvent qu’autrement, amenées à travailler sur leurs thèses ou mémoires à l’extérieur de l’université, le plus souvent à la maison, et même quelque fois à l’extérieur de la région. Une personnes aux cycles supérieures passe donc beaucoup moins de temps à l’UQAM et a donc moins l’occasion d’y créer un « réseau ». Ce raccourci est d’ailleurs utilisé pour faire de Marianne DiCroce, qui animait la PIM, une amie de Marie-Ève Quirion, ce qui est faux. Ces deux personnes se sont connues par la suite, après qu’on leur ait affirmé, dans la plainte, qu’elles étaient supposément amies. D’ailleurs, les plaignants, absents lors de la PIM, affirme que Marianne DiCroce, en tant qu’animatrice, aurait empêché l’exécutif de parler. Ce point est d’ailleurs démenti par les commentaires de Rémi Daigle ajoutés à la première version de la plainte. Pourquoi ces commentaires n’ont-ils pas été pris en compte? Rémi Daigle y souligne même qu’elle n’aurait pas agit illégalement, mais qu’elle aurait été stricte. Imaginez un peu, que l’animation n’ait pas été stricte selon les règles de la charte, peut-on se plaindre que l’animation suivait les règles lorsqu’on se plaint du processus? Les plaignants terminent en disant que la plénière de 15 minutes ne fut pas suffisante pour faire un choix. Il s’agit encore d’une erreur, puisque après cette plénière, un Huis Clos fut demandé -Huis Clos qui ne vient pas de moi d’ailleurs. Pendant ce Huis Clos donc, où n’étaient présentEs que les déléguéEs, les membres du comité d’embauche dont Rémi Daigle, et l’animation, la plénière fut reconduite et les débats et discussions purent reprendre. Donc en tout et partout les débats, contrairement à ce qui a été affirmé, auront durée plus que les 15 minutes suggérées.
Conclusion
En sommes, les plaignants affirment qu’ils furent victimes de discriminations et s’appuient sur des informations qui, à mon sens, sont incomplètes, sorties de leurs contextes ou tout simplement fausses. De plus, ils utilisent des courriels personnels envoyés à deux personnes seulement, et sous-entendent une large diffusion de ceux-ci pour appuyer leur plainte. Ils ne présentent que leur propre point de vue et celui de leurs proches ayant participé à la rédaction du texte. Vous avez maintenant, entre vos mains, ma perspective de ce qui s’est passé, et j’espère qu’elle servira à remettre les choses en contexte. Finalement, lorsqu’on se dit victime de diffamation, est-il nécessaire de répondre par la diffamation et ce, sur des listes courriels de plusieurs centaines de personnes?
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