dimanche 21 octobre 2007

Derniers commentaires

Par Rémi Daigle,
Membre du Comité de sélection
et Secrétaire à l'interne de l'AFESH

Bon.


Je ne tiens pas a poursuivre nécessairement ce débat David, je trouve le ton de ton dernier e-mail est rassurant et correspond plus à David Clos-Sassevile tel que la vie me l'a présenté jusqu'ici.

Je pense qu'il faudra avoir une bonne discussion franche sur plusieurs éléments que tu soulèves, mais quelques petits points. Je sais que j'ai pas le droit de vote en PIM, quand je parle de vote je parle du comité de sélection qui relève clairement de la PIM; je n'ai jamais remis cela en question parce que je connais la structure démocratique de l'AFESH. Je suis ne désire pas que l'exécutif prenne position ( et l'a fait d'ailleurs au passage, le pv est pas prêt mais je t'invite a le lire ) pour m'orienter moi.... et la PIM si elle souhaite et considère notre avis comme étant utile ou intéressant. Finalement, pour ce qui est de l'exec et l'AG, outre que de me questionner sur comment cette réflexion peut aider à la sélection actuellement, je pense comme le reste de l'exec que nous n'avons rien brusquer, qu'il est normal qu'on prépare et présente des points lors des assemblées parce que c'est notre travail; nous avons le devoir de produire un ordre du jour et d'y transmettre de l'information aux membres, nous ne pourrions simplement pas oculté les débats et proposition que nous avons eu lors des réunions d'exec. En somme, nous devons faire preuve d'un minimum d'initiative qui est très très loin du dirigisme ou de la référence à l'authorité.

Quoi qu'il en soit, je pense qu'une discussion « franche et honnête » (je ne présume pas de toi ou de moi mais je qualifie la discussion) serait plus utile qu'un échange de courriels.

Deuxième lettre au Comité de sélection

Par David Clos-Sasseville,
Membre du Comité de sélection


Bon, en ce qui concerne ton père, je te fais confiance, je n’ai aucun problème avec le fait que tu ais consulté cette personne. Par contre tu ne te contente pas de dire qu’il s’agit de ton père, ce qui suffisait à signaler sa présence, tu y ajoute ses anciennes et actuelles fonctions ce qui constitue un appel à l’autorité, conscient ou non de ta part.

Ensuite, je n’ai jamais parlé de complot stricto sensus, j’ai amener un questionnement suivi d’un fait qui vient lourdement appuyé le questionnement. Soit, le questionnement, sur l’offre d’emploi en soit, et le Fait, avant même que le comité soit créer et que l’offre soit lancée, la candidature était débattue en exécutif. Pour le questionnement tu me parles de l’AG, mais tu admets que la proposition émane de l’exécutif, ce qui déjà, au yeux de la charte est malhonnête de leur part. La charte ne donne aucun droit de proposition de l’exécutif à l’AG dans une perspective de démocratie directe pour éviter que l’exécutif ne prenne toute la direction de l’Association en utilisant son poids moral pour faire des propositions. Entendons nous ici, une proposition a toujours plus de poids si on y ajoute le poids de l’exécutif ce qui est aussi un appel à l’autorité. Pour contourner la charte l’exécutif fait une proposition par un individus et la présente comme une réflexion de l’exécutif ce qui revient à une proposition d’exécutif. Voilà de la mauvaise foi. Ensuite, je t’invite à lire ou relire quelques textes de sociologie en ce qui concerne le domaine des structures de domination, pour éclairer cette réflexion. Personne n’est un ou une philosophe extra-lucide capable de voir tout ce qui déterminera ses réactions, et comment elle réagie à certaine forme d’autorité. L’adoption d’une proposition en AG, surtout lorsqu’elle émane de l’exec, qu’elle était prête d’avance, mais entre les mains de l’exec, présentée sur écran où l’on ne voit que les propositions de l’exec, n’est pas nécessairement un gage de qualité. En prenant ce type de direction, un exécutif favorisera les débats internes à son conseil, réduisant du même coup et orientant les débats en AG. Plus il reproduira ce comportement, plus il prendra l’AG par la main, plus il sera obligé de se faire dirigiste, c’est un cercle vicieux. Ceci constitue une réflexion sur une dynamique de groupe et sur les structures de pouvoir à l’AFESH. Même à l’époque où j’étais sur l’exec, cela se produisait et nous devions batailler des heures pour l’éviter.

En ce qui concerne La « mauvaise compréhension » j’ai bien fait attention de préciser qu’il s’agit de mon avis. Cet avis je le maintient aux yeux des discussion que nous avons. Tu n’as pas cessé, même après explication de ma part, de parler de ton droit de vote en PIM, ce droit n’existant pas. Alors même que je te présente des points que, en tant que délégué de module, je voudrais abordé en PIM avec les autres déléguées, tu t’y opposes. Tes raisons ne sont pas mauvaises, je comprends tout à fait que tu veuille comprendre les dossiers avant, et relire les statuts et règlements. Mais étant donné la place secondaire de l’exec dans la PIM, que je t’ai ré expliqué cet état de fait tu refuses de nous laisser ne parler… À la lumière de ces discussions il me semble que tu perçois la PIM comme une réunion de « comité » qui entérine les décisions d’exec et qui est là pour simplement se faire informer. Dans ton texte je reconnais que tu essais de ne pas prendre parti, mais la seule façon dont tu as abordé les candidatures et le débat en deux points démontrait, à mon avis, un biais évident. Par contre j’avoue que je ne pourrais pas m’en sortir mieux que toi là dedans. Pour cette raison je pense que le mieux est de présenter tel quel les candidatures, selon les résultats d’entrevue et les CV’s.

Maintenant, en parlant de procès d’intention, jamais, dans mon texte je n’ai parlé de retiré ou non la candidature de David Simard, au contraire je maintient qu’on devrait la présenter au autres. J’affirme ici même que je me range à ton avis sur les allégations à son sujet, et que je n’en ferai nulle mention, son entrevue semble sincère et je crois possible qu’il ait changé comme personne. Les trois candidatures doivent, à mon avis, être présentées tel quel devant la PIM et ce sans obstruction. Nous pouvons même souligné que la candidature de Philippe Gauvin est moins soutenue que les autres, mais du moins par les résultats d’entrevue elle doit aussi être présentée.

Voilà,

Sur un point plus personnel, il est dommage qu’on en arrive là, je suis conscient que j’ai ma part de responsabilité, mais je crois que la chose est importante. Au-delà des considérations sur l’AFESH et les postes, je n’ai rien de personnel contre personne ici. Il s’agit, à mon avis, de différence de points de vue sur le fonctionnement d’une Associations et sur certains actes.

Mon point de vue

Par Julie Larivière
Membre du Comité de sélection


Bonjour,

Pour ma part, veuillez m'en excuser, mais je ne m'étendrais aussi longuement que vous deux sur le sujet, faute de temps, mais aussi parce que je n'aime pas débattre de sujets important par courriel. Je tiens à mentionner au départ la difficulté que j'éprouve à prendre une position claire sur le sujet, puisque j'ai l'impression et c'est probablement injustifié, que je dois trancher, vos opinions étant très différentes. Je suis plutôt du même avis que David et préférerait qu'on s'en tiennent à ce que nous avons déjà décidé. Cependant, je ne verrais aucune objection à ce que Rémi consulte l'exécutif, dans le but uniquement de spécifier quels besoins et compétences sont à prioriser pour l'embauche; cette démarche pouvant être faite, je crois, sans dévoiler les candidatures retenues. Encore une fois désolée de ne pas avoir de le temps d'élaborer sur le sujet...

Réponse à David Clos-Sasseville

Par Rémi Daigle,
Membre du Comité de sélection
et Secrétaire à l'interne de l'AFESH


Je viens de lire la lettre de David, et je dois avouer que je suis pour le moins troublé.

Euh, je ne sais pas vraiment ou commencer. Commencons par la partie qui est la plus fraiche, celle sur mon père. Je pense que tu n'as absolument rien compris de mon intension; si je parle de lui c'est que je lui ai parler malgré le fait qu'on ait pas le droit de le faire et que j'ai chercher un regard et une interprétation complètement indépendante et indiférente quant aux affaires internes de l'AFESH auprès d'une personne dont l'analyse me semblait pertinant. Ce que j'ai écris n'est pas le fruit de ma seule réflexion, je voulais le dire pour éviter qu'on se lance dans une théorie du complot.

Ensuite, parlant de complots. Je considère que quelques propos de David dans sa lettre constituent d'insultants procès d'intentions, un autre type de sophisme David.

Je n'ai pas nécessairement l'envie et l'intention de citer tous les passages ou tu fais référence à une théorie du complot selon laquelle l'executif aurait prévu l'embauche de David avant de concevoir le poste, mais outre démentir ces allégations malhonnête de ta part et complètement mensongère, je me dois de questionner ton objectif de soulever un tel point et je ne comprends même pas comment toi, un étudiant à la maitrise ayant été interne de l'AFESH durant au moins 1 ans et connaisant la plupart des membres de l'exécutif puisse en arriver à tenir de tels propos.

Je tiens aussi a dire que tes allégations quant a ma compréhension du rôle de la PIM, de notre mandat et aux objectifs de l'exec quant à la consultation qui aura lieu Jeudi sont encore une fois fausse et infondées. Elles soulèvent a tout le moins que tu n'as pas chercher a comprendre le propos de mon intervention. Je suis personnellement impliqué et je ne souhaite pas que cela joue dans la décision; décision que je sais d'ailleurs être très observée. J'ai réfléchi à la meilleure manière, selon moi, d'aborder la question en éliminant, pour moi et les autres personnes qui pourraient le faire, les critères personnels. Je ne défends même pas une candidature, relis mon texte dude, au contraire, je pense qu'on doit dire c'est quoi qu'on a besoin et que les deux personnes se distinguent par cette approche.

En ce qui concerne le travail de l'exec dans le processus, je considèere que tu remets carrément l'intégrité et l'honnêteté du travail de l'exécutif dans son ensemble. Toi qui connais si bien les instances de l'AFESH, tu sais aussi bien que moi que la description de tâche à été oui proposé par l'exec mais à surtout été l'objet d'un vote a l'unanimité après que des amendements aient été proposé et rejetés par l'assemblée. Ce que l'offre d'emploi exige est ce que l'assemblée exige du prochain poste de permanence, il n'y a pas de complot ici. Par ailleurs, l'idée de donner la majorité du comité de sélection à la PIM provient également de l'exécutif qui était conscient que des gens qu'on connaissaient allaient se présenté au poste et que la PIM était le lieux privilégier pour décider. C'est d'ailleurs la position que j'ai défendu dans cette assemblée qui m'a d'ailleurs élu en passant. Alors je ne permetterai simplement pas que la résolution d'assemblée soit considérée comme un complot visant à l'embauche de Dave Simard un "ami" de l'exec. Toi même David, la journée de lundi tu as affirmer que l'exec était en défaveur de Dave, en y ajoutant d'ailleurs des personnes qui n'y figure pas.

A la lumière de ce texte David je dois t'avouer que je ne sais pas trop comment réagir. Je suis pour le moins troublée. Je suis obligé de me questionner sur ce qui te pousse a tenir des propos semblables et sans tomber dans un procès d'intention j'ai l'impression, que je t'invite à confirmer ou non, c'est que tu cherches clairement a exclure sur des bases spéculatives et reliées à ton expérience personnelle la candidature de David peut importe les moyens utilisés.

J'espère qu'on pourra en reparler d'ici la PIM ou l'exec, mais sache que je ne peux simplement pas te laisser tenir de tels propos sur moi, l'exec et sur les décisions prises lors de l'AG.

Réponse, Dilemme et réflexion sur la journée et les décisions prises hier

Par David Clos-Sasseville,
Membre du Comité de sélection
et délégué de la PIM


Bonjour,

Sauf peut-être sur un point, je ne partage pas les points de vue de Rémi. Tout d’abord, les décisions d’hier repose peut-être, dans le cas de Rémi, sur un manque de recul comme il l’affirme, mais ma position quant à elle repose sur mon expérience sur des comités d’embauche de l’AFESH et sur la décision pris en PIM et en AG. Soit, la PIM à former elle-même un comité et sur recommandation de l’exécutif y a inclut Rémi, ce qui fait que Rémi est un délégué de la PIM et non directement de l’exécutif.

Ensuite, après avoir discuté avec Rémi et lu sa lettre, je pense que ce dernier comprend mal la position et la fonction de la PIM. Il ne s’agit pas d’un regroupement de comité qui entérine les décisions de l’exécutif, la PIM est tout à fait indépendante de l’exécutif et n’a de compte à rendre qu’à l’Assemblée Générale. Elle assure, comme instance intermédiaire, une meilleure consultation puisqu’elle touche un publique plus large que l’exécutif. Les membres de la PIM sont loin de tous venir du milieu militant. L’Assemblée Générale à remise entre les mains de la PIM la prise de décision et il n’est fait nul mention d’un quelconque rôle de l’exécutif. Par le passé, lors des dernières embauches, l’exécutif ne s’est jamais ingéré dans le processus, mais il y avait un membre de l’exécutif, généralement l’interne, sur le comité. Jamais on ne m’a demandé de prendre les positions de l’exécutif lors de ces embauches. Rémi dit et je cite : « Il est impossible en ce moment, pour moi, de voter pour mon équipe sans savoir son aval sur la question. » Je le dit et le répète, Rémi n’a aucun droit de vote et l’exécutif non plus, vous pouvez consulter la charte là-dessus. Normalement, en PIM, l’exécutif doit demander la permission pour parler puisqu’il n’y possède aucun siège. Historiquement, la PIM laisse l’exécutif présenté les points mais plusieurs incident ont forcer la PIM à tenir une ligne ferme face aux exécutif qui prenaient trop de place. En ce sens, il n’y a aucun besoin de demander quoi « voter » à l’exécutif puisqu’il ne vote tout simplement pas.

L’autre dimension du problème, tous les candidatEs proviennent d’un milieu petit et restreint, le monde militant, l’exécutif aussi et ce dans sa totalité. Quand on sait que, de l’avis même de Rémi, l’exécutif ne considérait déjà que ses candidats vedette, soit Philippe Gauvin et David Simard, on peut en conclure qu’ils soient très prêt de ce milieu et des dits personnages. De plus, circonstance spéciale de cette embauche, des soupçons plane sur la production de l’offre d’emploi qui aurait été faite en fonction d’une des candidatures en particulier. Cette circonstance se trouve aggravé par le fait que l’exécutif, avant même que l’offre d’emploi soit lancée, ait discuté dans une réunion officielle du fait de prendre cette candidature ou pas au poste offert. D’envisager l’embauche d’une personne avant même que l’offre soit lancée c’est déjà limite surtout quand on soupçonne que la définition de tâches amener en Assemblée Générale par l’exécutif (qui n’a pas le droit de faire de proposition, selon la charte, mais qui s’arrange pour les faire passer par des individus en soulignant qu’ils en ont discutés en réunion) est faite sur mesure pour un candidat.

Pour toute ces raisons, je pense que l’on devrait s’en tenir à la décision prise hier et qui va tout à fait dans le sens de la proposition prise en PIM, l’instance à laquelle nous sommes redevable comme comité d’embauche.

En ce qui concerne les candidatures, l’analyse de Rémi me semble erronée sur quelques points majeurs. Tout d’abord, je suis tout à fait d’accord pour dire que les trois candidatures soient « aptes et capables d'occuper à notre satisfaction le poste ouvert selon les attentes affichées ». Par contre, « Un second candidat se distingue pour sa part par son implication dans des groupes d'action politique souvent rattachés ou issus du mouvement étudiant, par son expérience de travail comme infographe, comme communicateur » cette phrase convient tout autant au deux autres candidatures et il ne me semble pas que l’une d’entre elle ressorte pour cette raison (sauf spécifiquement sur l’infographie), il n’y a qu’à regarder les CV. Cette présentation faite par Rémi est un plaidoyer contre l’existence de l’objectivité. Ce qui nous mène à ces deux visions contradictoire du poste. Qui, à mon sens, sont loin d’êtres celles présentées. Ce qui distingue les deux candidatures retenues par Rémi dans sa lettre, c’est une approche militante du poste ou une approche de service au membre du poste. Oui, les deux candidatures proviennent du milieu militant, mais la distinction claire qui est ressortie de l’entrevue c’est l’approche du poste.

En ce qui concerne la troisième candidature, étant donné l’impossibilité d’arriver à un quelconque consensus sur les deux autres, je pense que nous devrions tout de même la présenter à la PIM pour lui laisser, comme le veut la proposition de l’Assemblée Générale, un éventail de choix.

Finalement, l’Assemblée Générale, a désigné la PIM pour prendre cette décision et organiser le tout. Toute la décision lui revient donc et ce en conformité avec la charte. L’exécutif peut prendre les positions qu’il veut, celles-ci n’ont pas force de loi en PIM.

Donc je propose que l’on continue comme prévue, que l’on présente les trois candidatures selon leur entrevue et leur CV devant la PIM ce jeudi. Que soit aussi maintenu le Huis Clos sur le processus d’embauche et les évènements de lundi.

Pour conclure, je trouve un peu décevante la dernière partie de la lettre ou Rémi donne un plus-value à son opinion par l’avis de son père en y ajoutant ses fonction, ce qui relève tout simplement du sophisme d’autorité. Sans discuté de la qualité de l’avis, il me semble que cette personne n’ait aucune idée des conditions spécifique de l’AFESH et si, à mon avis, Rémi se méprend sur sa perception de la PIM et de la place de celle-ci au sein de l’AFESH, l’avis extérieur ne peut qu’être teinté de cette mauvaise compréhension.

N.B. Merci de respecter la politique du huis clos, je dois sûrement avoir fait plein de faute aussi.

Dilemme et réflexion sur la journée et les décisions prises hier

Par Rémi Daigle,
membre du Comité de sélection
et Secrétaire à l'interne de l'AFESH


Bonjour camarades,

Tout d'abord, je tiens à annoncer clairement mes couleurs quant au propos de mon texte. Je pense qu'il nous faut aborder différemment quelques problèmes et décisions que nous avons prises hier à la suite des entrevues ; notamment parce que nous avions passé près de 7 heures dans un local fermé et que nous n'avions pas le recul nécessaire pour prendre une décision optimale selon moi. Je tiens donc à revenir sur quelques éléments, des constats que je fais et des pistes d'action que je propose.

Tout d'abord, quelques constats. En ce moment, trois candidatures ressortent du lot, trois individus complètement aptes et capables d'occuper à notre satisfaction le poste ouvert selon les attentes affichées. De ces trois personnes, l'une se distingue par une approche plus universitaire, académique et institutionnelle, par une expérience marquée dans la recherche, la réflexion et la construction d'argumentaires. Un second candidat se distingue pour sa part par son implication dans des groupes d'action politique souvent rattachés ou issus du mouvement étudiant, par son expérience de travail comme infographe, comme communicateur et comme « travailleur de terrain ». Le troisième candidat, lui aussi complètement apte, ne présente pas une spécialisation particulière. Par ailleurs, seules deux personnes sont soutenues par au moins une personne du comité de sélection. J'observe également qu'après réflexion, la compréhension du poste n'est pas la même pour tous et toutes, principalement à la lumière des candidatures retenues ; deux visions contradictoires du poste ne nous permettent pas d'obtenir un consensus pour une personne. Tous les individus sélectionné-es sont aptes et capable d'accomplir l'ensemble des tâches ; cependant, il est savoir si l'aspect recherche, argumentaire et réflexion doit être priorisé ou encore l'aspect organisation, infographie et communication doit l'être. La clé de notre dilemme se trouve dans ce dernier point à mon sens.

Par conséquent, nous avons selon moi deux obligations préoccupantes sur lesquelles nous devons trancher. Tout d'abord, face à l'absence de consensus et face à notre obligation de restreindre au maximum le champ des champs de possibilités ; nous pouvons sur la base des candidatures et de l'approbation de celles-ci éliminer la candidature de Philippe Gauvin. Sans rien retirer à la compétence de la personne, nous pouvons constaté que les deux autres candidats trouvent un soutient au sein du comité alors que celle-ci n'en trouve pas. Ainsi, nous réduisons le nombre d'options, comme nous avons été mandaté-es de le faire. Par ailleurs, sur la vision du poste et des besoins de l'AFESH, force est de constater que le document adopté par l'AG ne suffit pas a démarquer des candidatures, qu'il laisse un nombre de 3 personnes totalement aptes à combler les compétences soulignées dans l'offre. En ce sens, je pense qu'à titre d'instance responsable de la gestion courante, de l'organisation des campagnes d'information et des différentes luttes que mène l'AFESH, le conseil exécutif constitue l'instance la plus pertinente pour préciser ou a tout le moins énoncer les besoins prioritaires de l'AFESH. En ce sens, je vous demande de m'autoriser à demander au Conseil Exécutif de spécifier quels sont les besoins et les compétences à prioriser pour l'embauche selon lui et en ce sens me mandater de défendre sa position puisque mon opinion personnelle sur la question n'intéresse personne d'autre que moi et peut-être le conseil que je représente. Il est impossible en ce moment, pour moi, de voter pour mon équipe sans savoir son aval sur la question. Il me manque de l'information et en fonction de cette information la ligne que je défends pourrait changer, principalement en ce qui concerne le ou la candidate retenue.

Je propose aussi que la candidature de Philippe Gauvin soit rejetée sur la base que malgré qu'il présente les compétences nécessaires au poste, les autres candidat-es présente mieux les besoins du poste.

Je propose donc de me laisser immédiatement de consulter l'exécutif sur la question de l'embauche d'une ou d'un permanent politique; sur les besoins qu'il faut selon l'exécutif prioriser.

Je propose que l'on présente lors de la PIM, que la question soit également posée comme je viens de le faire à savoir 3 ou 2 candidats avec des compétences équivalentes pour un poste qui peut se voir de 2 manières différentes. Que l'on questionne la PIM sur ce qu'elle souhaite voir prioriser et qu'en conséquence la personne correspondant à ce poste soit favorisée par le comité.

Ceci résumerait mon propos, je tiens finalement à ajouter un dernier élément, qui, je le précise, n'est pas une menace mais une observation. En ce qui concerne la question de l'exécutif, sachez que plusieurs membres de l'exécutif m'ont questionné-es et aimeraient discuter du dossier ; un point est d’ailleurs prévu à l’ordre du jour de mercredi. En ce sens, malgré que je ne puisse leur parler de nos délibérations jusqu'ici, ceux-ci peuvent malgré tout me mandater de tenir ou non certaines positions ; ils et elles peuvent également prendre des positions indépendamment de la PIM et de ces comités alors dans ce contexte je pense avoir le devoir de prendre part à ces débats et partager les informations dont je dispose et dont ils ne disposent pas sur la question.

Alors voilà, j'espère que je vais avoir aider a faire bouger le dossier et qui sait peut-être nous sortir de l'impasse d’hier. En ce qui me concerne, j'estime que la position que je défends se base entièrement sur des considérations reliées à l'organisation et que j'estime éliminer grâce à mon approche, autant d’éléments amicaux et personnels que possible. Je ne suis pas attaché outre mesure à un ou une candidate et j'essaie d’aborder la question en fonction des besoins de notre organisation. Par souci d'être honnête je vous informe également que j'ai parlé et partagé de l'information sur la question avec mon père, ancien militant syndical et actuellement commissaire du travail, pour avoir une observation extérieure et non partisane de la question ; les principales lignes de notre discussion se retrouvent d'ailleurs inscrites dans ce document.

Bon, je pense que c'est assez, merci de votre attention et j’espère que cette intervention nous rapprochera autant que possible de la meilleure décision.